Vous pensiez que j'allais l'oublier !
Or votre contrat de législature ne contient rien sur les peines plancher automatiques qui visent à sanctionner très sévèrement les récidivistes. Nous n'avons rien entendu non plus sur la suppression des réductions automatiques de peine, qui revient à laisser dans la nature des récidivistes, des petits caïds de quartier qui narguent nos policiers et nos gendarmes, ni sur l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans, dans une société où certains mineurs, de plus en plus violents, n'ont strictement plus rien à voir avec ceux de 1945.
Nous n'avons pas non plus été convaincus par votre détermination à lutter efficacement contre l'immigration clandestine. Il est temps que le Parlement fixe des quotas d'immigration qui correspondent à notre capacité réelle à accueillir dignement et à intégrer rapidement.
À deux endroits au moins en métropole, à Calais et à Menton – mais vous en avez cité d'autres qui sont situés outre-mer – la France, il faut bien le dire, est devenue une passoire. Nous demandons la création de zones de contrôle renforcé de l'immigration, avec une identification systématique des migrants.
Il faut aussi en finir avec l'appel d'air créé par un modèle social trop généreux que nous n'avons plus les moyens de payer. L'accès aux allocations familiales et aux allocations logement doit être soumis à une durée significative de versement des cotisations sociales. L'aide médicale d'État représente une dépense de plus de 1 milliard d'euros. C'est un scandale budgétaire qui doit cesser !