Le sujet dont nous traitons n'est pas seulement technique ou arithmétique : il concerne la réalité du vécu de centaines de milliers d'agriculteurs retraités, qui n'ont jamais été aux 35 heures et qui n'ont jamais vécu dans le luxe. Ils ont survécu parce qu'ils étaient propriétaires de leur maison, souvent la maison de la ferme transmise de génération en génération, et de leur potager. Ils vivent aujourd'hui modestement, et plus que modestement : avec des revenus inférieurs aux minima sociaux.