Comme les précédents, ce sous-amendement tend à supprimer les alinéas 10 à 12 de l'amendement du Gouvernement.
Monsieur le secrétaire d'État et chers collègues de la majorité, vous nous parlez des polypensionnés. Chez nous, en Bretagne – M. Le Fur ou M. Daniel peuvent en témoigner – , certains d'entre eux, âgés de 70, 75 ou 80 ans, qui, tout en étant chefs d'exploitation, ont travaillé quelques heures dans des carrières de granit ou dans l'usine Citroën de Rennes, laquelle connaissait alors ses heures de gloire, perçoivent aujourd'hui à ce titre une petite retraite de 150 à 200 euros.
Nous parlons donc de retraités modestes. Or, lorsque j'ai déposé ici même une proposition de loi visant à encadrer ou écrêter la rémunération de certains hauts fonctionnaires nommés dans les hautes autorités administratives et indépendantes de l'État, il m'a été très difficile de me faire comprendre. C'était la croix et la bannière !