Aujourd'hui, celui qui vient d'être nommé premier président de la Cour de comptes annonce qu'il réfléchit : percevra-t-il, en plus de sa rémunération mensuelle de 14 000 euros, sa retraite de commissaire européen et peut-être celle de député ? Je l'encourage à envoyer un signal clair et précis. Le dossier des petites retraites, que nous ouvrons aujourd'hui, pose la question de l'équité, de la justice sociale et de la solidarité avec les agriculteurs de notre pays.
La première brique dont a parlé M. Damaisin doit être solide, car elle servira de fondation. C'est pourquoi nous tenons à instaurer une universalité afin de garantir à tous les retraités agricoles un minimum équivalant à 85 % du SMIC, soit quelque 1 000 euros.
Je terminerai, monsieur le secrétaire d'État, par une question sur votre amendement : lorsqu'un agriculteur a quelques hectares de terre en location et perçoit à ce titre des revenus de fermage, sera-t-il considéré comme polypensionné ?