J'aimerais revenir sur plusieurs déclarations : si certaines étaient pleines d'une émotion légitime – ne s'agit-il pas de la condition des agriculteurs ? – , d'autres paraissaient très populistes, voire fallacieuses.
Quand j'entends comparer les 15 milliards versés ici ou les 5 milliards versés là aux 200 millions qui manqueraient, je souhaite rappeler que nous avons un système par répartition, dans lequel les actifs d'aujourd'hui paient les retraites d'aujourd'hui, et les actifs de demain paieront celles de demain. Heureusement que l'on se consacre aux actifs d'aujourd'hui et de demain pour payer les retraites de demain.