Cette proposition de loi défendue par Cécile Rilhac et mes collègues du groupe La République en marche affirme et complète les missions essentielles du directeur d'école. Refuser d'examiner ce texte en votant une motion de rejet préalable, ce serait se priver du travail de fond effectué depuis de nombreux mois. Ce serait refuser d'avancer sur cette question importante en se privant des apports essentiels de cette proposition de loi : une réelle reconnaissance de la fonction de directeur d'école, la revalorisation et l'accélération des carrières, la pérennisation d'un référent, des évolutions positives en matière d'aide administrative et d'allégement des tâches.
Parce que cette proposition de loi apporte des réponses concrètes à la question de la reconnaissance de la fonction de directeur d'école sans créer un statut de supérieur hiérarchique, parce qu'elle constitue une réelle avancée en matière de responsabilité des directeurs, le groupe LaREM votera bien évidemment contre cette motion de rejet préalable afin d'avancer dans la discussion, l'échange et la construction de ce texte attendu depuis de nombreuses années – de trop nombreuses années.