Je voulais répondre à M. le ministre au sujet de l'article, mais il me faut quitter l'hémicycle pour me rendre en commission ; je ne pourrai donc pas suivre ce débat qui me passionne.
Tout d'abord, les directeurs d'école, destinataires de cette proposition de loi, n'ont rien demandé, ni délégation de compétences qui ne leur rendra aucun service et n'apportera aucune amélioration à leurs conditions d'exercice, ni pouvoir hiérarchique sur leur équipe. Je ne vois même pas pourquoi nous en discutons, si tant est que l'objectif de ce texte soit de remédier aux difficultés rencontrées par la profession.
Ensuite, je n'ai jamais eu le moindre problème avec la hiérarchie. Celle-ci est représentée par les IEN, et tout se passe très bien. Seulement, des orientations ne sont pas des consignes, qui vont parfois jusqu'à préciser comment apprendre aux enfants à lire et à écrire. C'est aussi cela qui met les enseignants en colère.
Enfin, je vous le répète, monsieur Studer, quatre syndicats sur cinq, plus le collectif des Stylos rouges, désapprouvent cette proposition de loi. Si vous tenez tant à la démocratie, peut-être pourriez-vous commencer par les écouter.