Dans la rédaction initiale de l'article 1er, madame la rapporteure, le directeur était présenté comme « délégataire de l'autorité académique ». Nous avions signalé les difficultés soulevées par cette expression. Vous en êtes à la troisième version du texte : il n'est plus question que d'une « délégation de compétences de l'autorité académique ».
Cet amendement constitue lui-même une nouvelle rédaction d'un amendement rejeté par la commission. Il est important que le directeur puisse veiller à ce que tous les enseignants adhèrent au projet d'école, dans le respect de la liberté pédagogique. Ce n'est pas une question de hiérarchie, mais plutôt de bon sens : l'article 1er permet au directeur de bénéficier de la fameuse délégation de compétences, liée à ses responsabilités relatives au fonctionnement de l'école. L'évaluation des professeurs adjoints est du ressort de l'IEN, mais le directeur doit pouvoir participer à l'évaluation de son école. Tel est l'objet de cet amendement.