J'avais déposé, à l'article 2, un amendement qui allait un peu dans le même sens que celui que vient de présenter le Gouvernement, mais il a été déclaré irrecevable. J'en profite donc pour l'exposer maintenant, en soulignant une différence de taille par rapport à l'amendement no 233 rectifié , d'où ce sous-amendement.
Être directeur d'école, c'est être à chaque instant au four et au moulin, être capable de gérer la discipline, les problèmes de violence et le projet pédagogique de l'école, être directeur des ressources humaines, s'occuper de la répartition des emplois du temps, s'atteler au suivi de l'entretien de l'école, veiller à la sécurité de chacun. Toutes ces tâches sont donc accomplies par une seule et même personne. L'amendement que j'avais déposé à l'article 2 prévoyait que le directeur pouvait être assisté d'un ou plusieurs agents administratifs, selon la taille de l'établissement, pour le seconder dans sa tâche. C'est aujourd'hui indispensable.
Si j'ai déposé ce sous-amendement, c'est parce que la plupart des tâches que je viens d'énumérer relèvent de la compétence de l'éducation nationale, donc de l'État, et non des communes ou des groupements de communes, sur lesquels vous allez encore faire peser des charges supplémentaires auxquelles ils ne peuvent pas toujours faire face, surtout en milieu rural, au risque, comme je l'ai déjà dit lors de la discussion générale, de créer une école à deux vitesses, en fonction de la richesse des communes.