L'article 4 renforce les inégalités entre les territoires : d'un côté, il y aura les communes pourvues de budgets importants et qui proposeront des activités périscolaires variées et nombreuses permettant aux enfants d'élargir leur horizon culturel et de découvrir des pratiques sportives, puisque leurs écoles pourront y bénéficier de personnels supplémentaires – animateurs, aides administratives mais aussi et surtout concierges ; de l'autre, des communes déjà exsangues et qui ne peuvent même pas toujours proposer de restauration scolaire ni d'activités périscolaires aux élèves, et qui ne pourront mettre aucun personnel à disposition des écoles.
C'est à l'État de prendre ses responsabilités ; il doit cesser de se défausser sur les collectivités territoriales et de creuser ainsi toujours davantage les inégalités entre les territoires et donc entre les citoyens. Tous les enfants doivent avoir les mêmes droits et le même accès à l'enseignement, à la culture et au sport, quel que soit leur lieu de vie sur le territoire national.