Pardonnez-moi d'insister sur le même mode qu'Elsa Faucillon, mais nous sommes habitués, depuis le début de ce quinquennat, à voir piétiner l'initiative parlementaire, vider de leur sens les propositions de loi issues de l'opposition ; ce que nous n'avions pas encore vu, c'était qu'une proposition de loi émanant de La République en marche subisse le même sort. Il y a là quelque chose de vertigineux.
L'adoption de l'amendement du Gouvernement revient à faire tomber les nôtres, mais le problème reste entier. Accorder une aide administrative aux directeurs d'école est indispensable ; c'est le premier besoin qu'ils expriment. Il n'en est pas moins insupportable que le Gouvernement se décharge une nouvelle fois de ses responsabilités sur les budgets communaux. Je ne laisserai pas croire, comme vous avez tenté de le faire en commission, que cela résulte d'un manque de volonté politique des élus municipaux. Dans nos petites communes rurales, où les budgets sont difficiles à soutenir, ces élus, qui méritent tout notre respect, se battent pourtant au quotidien…