Il s'agit d'un amendement de repli, après le double rejet de l'amendement de bon sens à l'article 3 de notre collègue Ian Boucard. Dans le souci de ménager les finances publiques et de rationaliser l'emploi public, il proposait que le référent direction d'école, futur interlocuteur privilégié des directeurs, soit nommé parmi les effectifs existants des DSDEN. Le présent amendement propose par conséquent qu'un rapport soit remis au Parlement afin d'évaluer en toute transparence le coût du dispositif et de le comparer à celui proposé par le groupe Les Républicains.
Sans remettre en cause le bien-fondé de la création des référents, il me semble que, dans le contexte actuel, où des efforts sont demandés à tous les salariés ainsi qu'aux retraités afin de limiter l'explosion du budget de l'État, ce n'est pas trop exiger du personnel de l'éducation nationale que de lui confier cette tâche supplémentaire, d'autant que la nouvelle fonction est compatible avec les missions existantes.