Alors que nous arrivons au terme de l'examen de ce texte, les classes continuent de fermer, il en est de même des regroupements pédagogiques intercommunaux dans un grand nombre de territoires. Qu'en est-il des langues régionales ? Nous aurions pu en toucher un mot : cela aurait été aussi important que les surintendants que nous avons proclamés.
Que sont devenus les emplois aidés, qui nous étaient si utiles et qui avaient été la seule disposition favorable prise sous la présidence de François Hollande ? Ils ont disparu.
Surtout, monsieur le ministre, en quoi était-il urgent de voter, en catimini, un 24 juin, ce texte qui chagrine nos enseignants, les prenant de court, comme à la sauvette ? Y avait-il le feu au lac ?
Loin d'être animée par un grand souffle, la discussion a été très calme, voire timorée, dépourvue de tout enthousiasme, celui que devrait susciter l'honneur de parler de l'instruction publique en France.
Le groupe Libertés et territoires est pluriel : certains de ses membres voteront pour le texte, d'autres s'abstiendront ; quant à moi, je voterai résolument contre.