Afin d'accélérer le rythme de la discussion, je n'ai pas pris la parole pour défendre mes précédents amendements, mais j'attendais de notre gentlemen's agreement que M. le rapporteur général et Mme la secrétaire d'État prennent au moins le temps de répondre à mes propositions. Cela n'a pas été le cas. À partir de maintenant, je prendrai donc le temps d'expliquer chacun de mes amendements et de participer au débat !
Hier, aucune objection n'a été soulevée quant à l'adoption d'un crédit d'impôt pour les grands groupes de presse. Aucune !
En revanche, comme l'a dit M'jid El Guerrab, quand Sira Sylla et tant d'autres collègues essaient d'aider ceux qui étaient les premiers de tranchée dans la crise à envoyer de l'argent à leur famille restée au pays, que ce soit en Afrique ou ailleurs, ce n'est pas possible au prétexte que ce serait courir au secours d'intérêts financiers, en l'occurrence ceux des banques. Il y a donc deux poids, deux mesures.
En exerçant ainsi une pression encore plus forte sur ces pays en difficulté, nous commettons une autre erreur : cela qui entraînera encore davantage de migrations et de problèmes pour notre pays puisqu'il devra accompagner les intéressés où qu'ils soient, y compris en Europe.