Cet amendement, que je qualifierais d'écologique, tend à supprimer les niches fiscales, c'est-à-dire les exonérations, dont bénéficient les secteurs les plus polluants, ce qui est parfaitement logique dans la perspective des prochaines crises environnementales. Ces exonérations touchant les énergies fossiles, comme le kérosène aérien ou le gazole de transport routier, représentent 13 milliards d'euros – ce n'est pas moi qui le dis, mais un rapport de la Cour des comptes.
Cet argent pourrait être vertueusement utilisé, par exemple, pour donner gratuitement aux Français les masques dont la situation de pénurie et la politique du Gouvernement ont permis au marché de s'emparer et dont le prix n'a cessé d'augmenter au cours du confinement. On ferait ainsi d'une pierre deux coups, en préservant l'environnement tout en aidant nos concitoyens face à la crise sanitaire.