La construction du monde d'après – dont je doute, du reste, que vous le souhaitiez différent du monde d'avant, mais c'est là un autre débat qu'il nous faudra poursuivre – n'attend pas : le jour d'après, c'est aujourd'hui, quand nous examinons trois PLFR portant sur des centaines de milliards d'euros donnés ou prêtés par l'État à des entreprises sans que soient définis les critères écologiques et sociaux indiquant au moins l'indispensable bifurcation. Votre réponse ne nous satisfait donc pas. Nous ne sommes pas en train de discuter de quelques centaines de millions d'euros, mais de milliards ! Dans ce contexte, il serait normal de toucher à la fiscalité, mais vous le refusez une fois de plus pour ces niches fiscales polluantes, comme vous l'avez fait pour l'ISF.