Dans les zones relevant de la gendarmerie, elles ont augmenté, en une semaine, de 32 % selon le ministre de l'intérieur et de 36 % dans la zone relevant de la préfecture de police de Paris.
Face à cette situation, le troisième projet de loi de finances rectificative n'affecte qu'une enveloppe de 7 millions d'euros supplémentaires à la lutte contre les violences faites aux femmes, dont 4 millions d'euros de crédits budgétaires destinés à soutenir les associations de terrain, à l'accompagnement psychologique et social et à la pérennisation des solutions d'hébergement.
Ces moyens sont dérisoires au regard de l'enjeu, érigé par le Président de la République en « grande cause du quinquennat ». En réalité, le budget alloué aux droits des femmes représente à peine 34 centimes par citoyen et citoyenne, soit bien moins que chez nos voisins – en Espagne, l'effort est double.
Par cet amendement, nous demandons au Gouvernement de financer un véritable plan de lutte contre les violences conjugales, à la hauteur de ce fléau et de l'aggravation de la situation que les femmes ont subie au cours des dernières semaines de pandémie.