C'est le rôle de l'État de soutenir des secteurs en souffrance comme celui de la politique publique de la culture, et c'est ce qui est fait au travers de crédits budgétaires.
Ce que j'ai dit tout à l'heure, je le maintiens : les crédits d'impôt ne sont pas la bonne réponse à l'urgence. Il convient ainsi que le CNM soit aidé pour compenser les pertes de recettes fiscales ; voilà ce qui est important dans ce projet de loi de finances rectificative.
Il ne faut pas minimiser les mesures incluses dans le présent texte. Je vous assure que les ouvertures de crédits y sont importantes. Cela représente un effort pour le budget de l'État, donc pour les contribuables. Je ne veux pas qu'on les balaie d'un revers de la main en affirmant que le véritable enjeu se trouve autour des crédits d'impôt.