Je crois, monsieur le rapporteur général, que vous avez un peu caricaturé mes propos – ou peut-être me suis-je mal exprimée. Vous pensez bien que, pour les membres du groupe Les Républicains, la maîtrise de la dépense publique est, comme pour vous, une priorité et que, sous l'autorité du président Woerth, chaque euro que nous demandons d'ajouter à ce budget spécial covid-19 est pensé.
Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait aucune aide et que le Gouvernement n'était pas à la hauteur. Toutefois, ces secteurs très fragilisés que sont la restauration, l'hôtellerie, le tourisme ou la culture, qui demandaient déjà de l'aide auparavant, sont aujourd'hui au bord du gouffre.
Vous le savez bien : il ne s'agit pas simplement de demander de l'argent ou des subventions. Nous prenons aussi en considération ce que ces mesures pourraient rapporter. Selon les projections, 1 euro investi, ce sont 2,50 euros de gagnés – et, derrière, c'est toute une économie locale qui fonctionne. Ma collègue vient d'évoquer l'exemple de la région Auvergne-Rhône-Alpes ; j'ai, pour ma part, participé à la commission du film d'Île-de-France, et je peux vous dire que les crédits d'impôt ont accru le nombre de tournages. Les grosses productions ne peuvent tourner certaines scènes en studio et doivent le faire sur le terrain : il importe qu'elles puissent faire l'intégralité du tournage sur nos territoires.