Intervention de Bruno Studer

Séance en hémicycle du mercredi 1er juillet 2020 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2020 — Après l'article 2 (amendements appelés par priorité)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer :

Vous connaissez bien les questions fiscales, madame Cariou. La « petite rétroactivité » fiscale doit donc vous dire quelque chose, et vous savez que le secteur n'a pas de raison d'être inquiet : la question sera débattue et traitée lors de l'examen du prochain projet de loi de finances.

Lors de la création du Centre national de la musique, nous nous sommes battus pour obtenir quelques millions d'euros. Aujourd'hui, on met 50 millions sur la table pour le CNM et 50 autres millions pour alimenter un fonds, géré par le Centre national du cinéma et de l'image animée, qui assurera la reprise des tournages. Nous apportons donc déjà de nombreuses réponses à ces secteurs. Et je serai au rendez-vous lors de la discussion du projet de loi de finances, comme je l'ai dit à leurs représentants lorsqu'ils sont venus me trouver.

Nous sauvons des emplois dans l'urgence. Avançons ! Nous avons encore d'importants sujets à traiter, notamment les mesures en faveur des collectivités, qui joueront un rôle très important dans la reprise de l'activité culturelle.

N'opposez pas, madame Cariou, ceux qui défendraient la culture et ceux qui ne la défendraient pas. Nous pouvons ne pas être d'accord sur les méthodes. Je soutiens pour ma part M. le rapporteur général, qui souhaite utiliser les crédits d'impôt dans le cadre du projet de loi de finances. Je vous donne donc rendez-vous à l'automne.

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