Ils ont le même objet que le précédent.
Les entreprises ont la possibilité de réévaluer leurs éléments d'actif et d'actualiser la valeur de leurs immobilisations. En d'autres termes, elles sont autorisées à constater les plus-values latentes sur leurs immobilisations. Au plan fiscal, cette plus-value globale de réévaluation est incluse dans le résultat imposable de l'entreprise.
Si cette réévaluation peut présenter un intérêt car elle constitue un outil efficace permettant à l'entreprise de renforcer ses fonds propres, l'imposition sur la plus-value est dissuasive et annule les effets positifs du dispositif. En conséquence, très peu d'entreprises choisissent d'y recourir.
C'est pourquoi nous proposons d'instaurer, comme cela avait été fait dans les lois de finances pour 1977 et pour 1978, un dispositif exceptionnel de réévaluation libre pour les immobilisations tant amortissables que non amortissables, neutre fiscalement. L'objectif est d'améliorer fortement la cotation de nombreuses entreprises par la Banque de France. Elles en auront besoin d'ici au mois de septembre, pour lever des emprunts et obtenir des facilités de trésorerie.