Intervention de Michel Castellani

Séance en hémicycle du mercredi 1er juillet 2020 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2020 — Après l'article 2 (amendements appelés par priorité)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Il concerne un dispositif essentiel à la vitalité économique de la Corse. Si la crise sanitaire a eu partout des répercussions sur l'activité économique, en Corse, elle s'est abattue sur une économie qui était déjà en grande difficulté, la dégradant encore, de même que la vie sociale. Le risque est grand que cette tendance se poursuive.

Le crédit d'impôt pour certains investissements réalisés et exploités en Corse – CIIC – permet de faire face à cette situation. Ce dispositif a fait ses preuves, il est fortement apprécié par le monde de l'entreprise et par les travailleurs en Corse.

Alors que nous faisons tout pour soutenir l'activité, il est hors de question que ce crédit d'impôt prenne fin au mois de décembre – nous reviendrons sur ce point plus tard dans la discussion budgétaire. Il convient bien au contraire d'élargir le champ du dispositif et de renforcer son attractivité. S'il est évidemment coûteux pour le Trésor public, grâce à ses effets sur la création et la pérennité des entreprises, son retour sur investissement est très positif, comme l'indique l'Inspection générale des finances elle-même. Il faut en tenir compte au moment d'envisager la prorogation, l'élargissement et l'approfondissement du dispositif.

J'appelle en outre votre attention sur le fait que Bruno Le Maire s'était engagé à ce sujet, lors de son voyage en Corse, comme dans cet hémicycle.

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