Comme l'indiquait Mme Dubié, nous nous trouvons dans une phase d'amortissement du choc, qui requiert des mesures spécifiques. Peut-être les mesures d'amortissement du choc défendues aux articles suivants de ce troisième projet de loi de finances rectificative seront-elles adoptées ? En tout cas, celles défendues jusqu'à maintenant ne l'ont pas été, malgré les engagements pris dans le cadre du plan de soutien au secteur touristique.
Le Premier ministre, lors de sa conférence de presse, s'était pourtant très clairement engagé à adapter les mesures économiques pour Lourdes, les outre-mer et la Corse, afin d'accompagner ces territoires qui ont connu un choc plus profond, plus rapide, plus dévastateur, du fait de leur hyperspécialisation touristique. Peut-être que l'idée d'une adaptation territoriale sera reprise au moment d'examiner les mesures d'accompagnement du choc ?
Je retiens d'autre part l'engagement pris par le rapporteur général et la secrétaire d'État pour le prochain projet de loi de finances. De nouvelles mesures concernant le crédit d'impôt étant attendues, c'est un point positif.
Vous affichez ainsi votre engagement à prendre des mesures fiscales de relance à la rentrée – laquelle, nous en sommes malheureusement convaincus, sera très difficile. Il faudra alors poursuivre le dialogue jusqu'au bout.