L'objet de ces amendements est bien de vous sensibiliser à cette question. Dans ma circonscription, Fougères était une des capitales de la fabrication de chaussures en France. Quand mon cordonnier, il y a quelques mois, a mis fin à son activité, j'ai donc été sacrément interpellé. Il m'a dit que son métier reposait principalement sur la main d'oeuvre, et que l'Assemblée nationale devrait essayer de sensibiliser le Gouvernement à la réduction de la fiscalité sur ces métiers de main-d'oeuvre. La réparation de chaussures, la maroquinerie sont concernées.
C'est le sens de ces amendements : soutenir des métiers exercés en France, des métiers de main-d'oeuvre, qui ont besoin d'être reconnus et aidés. Il faut des dispositions fiscales en ce sens. Madame la secrétaire d'État, vous avez rappelé à juste titre que l'objectif de ce troisième PLFR était de soutenir l'activité économique et les entreprises, de favoriser la relance et la reprise. Tel est le sens de ces amendements.