Premier point : qu'a eu un cordonnier comme travail pendant deux mois et demi ? Rien. Le rapporteur général explique qu'il y a d'autres moyens que la baisse de la TVA pour soutenir son activité. Certes, mais lesquels sont prévus pour le cordonnier ? Celui de Thierry Benoit a malheureusement fermé, mais le mien, à Gardanne, est encore là, je ne sais pour combien de temps encore. Quels moyens proposez-vous, monsieur le rapporteur général, pour que son activité redevienne attractive et qu'il puisse survivre à la période qui s'est écoulée ? Je suis ouvert à vos suggestions.
Deuxième point : madame la secrétaire d'État, vos réponses n'en sont pas. Ainsi, vous dites que le Gouvernement va étudier la question dans le cadre de la loi anti-gaspillage. Mais la loi a été promulguée le 10 février, qu'y a-t-il à étudier ?
Bref, quand allons-nous avancer sur la question du taux de TVA ? Quand les cordonniers pourront-ils, partout en France, baisser le tarif d'une réparation de chaussure ou, pour dire clairement les choses, accroître un peu leur marge : le 1er juillet 2020, le 1er juillet 2021, ou à la Saint-Glinglin ? C'est une question simple.
Lorsque nous retournerons – espérons-le – en circonscription ce week-end, je voudrais pouvoir dire aux cordonniers et aux autres artisans que nous avons progressé sur ces questions, pour leur donner un avenir.