Si un secteur a souffert de la crise du covid-19, c'est bien celui des centres équestres. Alors qu'ils ne pouvaient pas recevoir de public – adhérents, clients, abonnés – ils devaient pourtant continuer à s'occuper des cheveux, à les nourrir et à les entraîner. Ils ne pouvaient donc pas bénéficier du dispositif de chômage partiel, car les salariés devaient, dans leur majorité, continuer à travailler. Le Gouvernement a totalement ignoré cette catégorie d'acteurs. Le président Woerth et moi-même avions d'ailleurs évoqué ce problème dans un des deux premiers PLFR.
Un mécanisme de compensation est nécessaire, sous la forme d'une baisse de TVA, pour ce secteur très fragilisé que constituent les centres équestres, dont l'activité est essentielle dans certains départements, comme l'Orne – je parle ici sous le contrôle de Mme Louwagie, qui joue également le rôle de whip pour le groupe Les Républicains, et avec laquelle j'ai donc tout intérêt à rester en bons termes.