Les amendements que nous examinons depuis le début de la séance ont pour but d'accroître les recettes budgétaires, tout simplement parce qu'avec ce troisième PLFR, nous mettons beaucoup d'argent sur la table en faveur des entreprises et des ménages, à commencer par les actifs – au moyen notamment du chômage partiel – , et que tout cela est financé, pour l'instant, par la dette. Il arrivera un moment où l'on nous dira qu'il faut redresser les comptes publics – la Cour des comptes a déjà commencé à le faire hier en commission des finances. Je ne voudrais pas que ce soit à ces invisibles mis à l'honneur pendant la crise, à ces aides-soignants et ces infirmiers qu'on applaudissait tous les soirs, qu'on demande d'éponger les déficits. C'est pourquoi cet amendement, comme les précédents et les suivants, n'a qu'une visée : accroître un peu les ressources de l'État, en demandant de contribuer à ceux qui le peuvent le plus. En l'occurrence, il s'agit de rétablir la dernière tranche de la taxe sur les salaires.