J'irai désormais plus vite, si vous me le permettez, dans le souci d'accélérer nos débats. Sur ces sujets de fiscalité, l'avis sera systématiquement défavorable car je ne souhaite pas que nous modifiions la fiscalité, ni celle des ménages ni celle des entreprises.
Mais M. Chassaigne a émis une remarque importante. Vouloir renforcer la progressivité de l'impôt sur le revenu en rétablissant un taux de 45 % pour la tranche marginale, c'est oublier que, dans la fiscalité, il n'y a pas que le taux : il y a aussi l'assiette, que l'on peut dynamiser et élargir en rendant la fiscalité plus attractive, faisant ainsi rentrer plus d'argent dans les caisses de l'État.