Puisque vous n'avez pas voulu me donner la parole tout à l'heure, monsieur le président, je tiens à dire, en préambule, que j'étais favorable à l'amendement qui vient d'être présenté concernant le délai de réponse de l'administration. C'est une proposition tout à fait logique, et il faut savoir cadrer les choses. Le patrimoine est important dans mon département ; je sais donc de quoi je parle !
Je serai bref au sujet de l'amendement no 1584 , puisque vous avez de toute façon décidé, depuis longtemps, de ne pas rétablir, l'impôt de solidarité sur la fortune, même à titre transitoire. Alors que nous sommes confrontés à la plus grande crise économique et financière depuis la Seconde Guerre mondiale, vous continuez à financer le redressement en mettant les hauts revenus et les hauts patrimoines à l'abri, tel est votre choix. Nous considérons que c'est un mauvais choix, et nous ne sommes pas les seuls puisque les Français souhaitent très majoritairement qu'un impôt exceptionnel, portant sur le patrimoine ou autres, finance le redressement. Nous formulons une fois de plus cette demande, même si nous connaissons la réponse ; vous vous êtes enfermés dans un choix dogmatique, c'est dommage.