Nous vous proposons de revenir sur votre position, même provisoirement – vous pouvez aussi sous-amender – , pour qu'une contribution exceptionnelle soit instaurée au moyen du rétablissement de l'ISF. Pour cela, nous ne manquons pas d'arguments. Un, la suppression de l'ISF a accru le déficit de l'État de 3,2 milliards d'euros. Deux, elle n'a pas créé d'emplois, contrairement à ce que vous affirmez sans arrêt – l'Institut des politiques publiques l'a d'ailleurs dit et redit, et je vous assure que ce n'est pas un repaire de gauchistes. Trois, cette suppression est un cadeau pour les plus riches ; il s'avère même que plus on est riche, plus les cadeaux sont importants, alors qu'on en a déjà beaucoup ! Quatre, vous dites que les riches partiront à l'étranger si on les impose ; mais non !