Je comprends évidemment les arguments qui ne manqueront pas de nous être opposés : une trajectoire a été prévue et des engagements ont été pris. J'admets également que les CCI doivent se restructurer, qu'il faut faire des économies et que la baisse de la taxe additionnelle sur la cotisation foncière des entreprises pouvait se justifier. Néanmoins, je vous demande de prendre en compte trois éléments.
Premièrement, il vient d'être rappelé que nous sommes dans une situation exceptionnelle qui nous impose d'aider les entreprises sur le terrain. Or le plan de soutien à l'économie ne sera pas efficace si, dans le même temps, nous portons préjudice à ceux qui soutiennent les entreprises sur le terrain, au quotidien.
Deuxièmement, en se restructurant, les CCI entrent dans une logique un peu absurde consistant à restaurer des activités qui rapportent de l'argent. Ce faisant, elles font concurrence à d'autres entreprises…