Je soutiens l'amendement de notre collègue Monica Michel, cosigné par 130 députés. Ce n'est effectivement pas du tout le moment de réduire les moyens des CCI. Nous demandons non pas de détricoter ce qui est prévu, mais de surseoir à l'application de la trajectoire, de maintenir les moyens et les emplois des CCI.
La péréquation mise en place est très défavorable aux départements ruraux qui ne sont pas en zone de revitalisation rurale – ZRR – tout en ayant un tissu important de PME et de TPE à soutenir.
C'est bien un sujet à aborder dans le cadre du PLFR puisque nos entreprises se sont trouvées démunies, désemparées, alors que le Gouvernement mettait en place des mesures excellentes, saluées par tous et efficaces car, mises en place, elles l'ont très rapidement grâce aux services de l'État mais aussi aux CCI.
Ces dernières auront de plus en plus à faire car les difficultés ne sont pas surmontées : il faut mettre en place des plans de relance en faveur, notamment, des sous-traitants des secteurs aéronautique et automobile.
En proie à de nombreuses difficultés, nos entreprises devront être accompagnées en matière d'innovation et de formations destinées à faire évoluer les compétences. Les grandes entreprises ne sont pas les seules concernées, les petits commerces le sont également.