Monsieur le secrétaire d'État, vous avez dit tout à l'heure que la priorité du Gouvernement, c'était l'audiovisuel public et que les hôteliers pouvaient bien participer à son financement. La fiscalité est en effet le moyen d'identifier les priorités des politiques publiques. Mais nous, nous considérons qu'en raison de la situation que Mme Boyer a parfaitement décrite, les PME sont prioritaires sur le terrain et que l'audiovisuel public peut lui aussi faire des efforts. Les producteurs de télévision, soit dit en passant, ne font pas partie des plus défavorisés, et les salariés de ce secteur n'ont pas subi de réduction drastique de leurs revenus, même si certains d'entre eux ont peut-être été placés en chômage partiel. Nous tirons par ces amendements les conséquences des priorités que nous identifions, tout en constatant que vos priorités mettent en exergue des personnes moins défavorisées, voire plus privilégiées.