Il me semble, monsieur le secrétaire d'État, que tout ne peut pas être financé par la dette : nous avons besoin de ressources pour soutenir les entreprises et les ménages. Tel devrait être, précisément, l'objet du présent projet de loi de finances rectificative : retrouver un équilibre entre les politiques d'offre et les politiques de demande.
C'est ce que nous proposons dans le cadre du plan de rebond économique, social et environnemental que nous avons présenté dernièrement. Nous avons ainsi défendu plusieurs amendements visant à dégager des ressources supplémentaires, notamment en sollicitant les ménages ou les personnes qui se portent le mieux dans notre société.
Par le biais du présent amendement, nous souhaitons instituer un prélèvement de 0,5 % sur les encours d'assurance-vie, pour les contrats supérieurs à 100 000 euros – ce qui évite de toucher les ménages les plus modestes qui y placent leur épargne. Cette ressource nous paraît nécessaire pour financer le futur plan de relance.