Les élus franciliens ont une tendresse toute particulière pour la taxe sur les bureaux et les surfaces de stationnement. Assez spécifique à notre région, cette taxe, qui évolue, comme on l'a vu lors de l'examen du PLF, au gré des besoins de financement de la société du Grand Paris, est encore l'un de ces impôts de production qui taxent une entreprise parce qu'elle existe, et non parce qu'elle fait des bénéfices.
Dans les conditions très difficiles que nous traversons, il serait juste que les entreprises franciliennes, du moins celles qui ont connu une baisse substantielle de leur chiffre d'affaires pendant le confinement, ne soient pas pénalisées par cet impôt qu'elles sont, je le rappelle, seules à payer. Si l'on veut qu'il y ait encore des bureaux demain, ne les taxons pas aujourd'hui.