Cet amendement aborde un autre sujet, complètement différent, mais qui tend à amorcer un peu la relance, notamment en matière de consommation. Il vise en effet à faire évoluer la fiscalité des donations, afin de renforcer les échanges de liquidités provenant des aînés au sein de la famille. En effet, les actifs ne disposent pas aujourd'hui de l'épargne nécessaire pour créer ou développer leur entreprise. Selon les derniers chiffres de l'INSEE – Institut national de la statistique et des études économiques – , en date de 2018, le patrimoine net moyen passe de 38 500 euros pour les ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans à 315 000 euros pour les ménages de sexagénaires.
Dans ces conditions, et à titre exceptionnel, l'amendement tend à faciliter le transfert d'argent entre les seniors et les actifs, en exonérant de taxation les donations pour une période limitée et en fléchant cette mesure dans le but précis de faire avancer l'économie. Il ne s'agit donc pas d'encourager des donations sans fléchage, mais au contraire de favoriser la liquidité dans la famille au service des entreprises.