Dans la continuité de ce que vient de dire avec beaucoup de justesse M. Acquaviva, je me permettrai de paraphraser Aristote, selon qui il n'y a rien de plus injuste que de traiter de façon égale des situations inégales. Il est ici question de secteurs très riches en emplois, si l'on tient compte des fournisseurs et des sous-traitants. Pour toutes ces raisons, monsieur le secrétaire d'État, il n'y a pas, précisément, de rupture d'égalité.
Ces secteurs, tourisme, hôtellerie, restauration, ont été ravagés. Ils ont des particularités très fortes ; c'est pourquoi, encore une fois, je vous demande de revenir sur votre avis.
Je reviens sur la question des baux. Grâce au Gouvernement, tous les institutionnels ont pris deux à trois mois de franchise de loyer pendant le confinement alors que toutes les petites entreprises qui ont réalisé zéro chiffre d'affaires ont dû payer normalement leur loyer. Il aurait fallu répartir l'effort national. On aurait peut-être pu en exclure les petits retraités qui ont un loyer pour seul revenu, certes, mais ce n'est pas le cas pour 90 % des bailleurs. Tout le monde doit prendre sa part de l'effort national ; c'est pourquoi, encore une fois, je vous demande d'accepter ces amendements.