Depuis que nous examinons le texte, nous plaidons moins pour un soutien que pour un accompagnement dans la durée des entreprises relevant des secteurs touchés par la crise. Interrogez les hôteliers ou les restaurateurs : ils vont diront que leur activité n'est pas repartie, qu'ils enregistrent peu de réservations et que leurs établissements ne seront pas pleins pendant l'été. Le problème sera durable, ce qui justifie qu'on leur donne un peu de visibilité. D'où notre proposition de ne pas limiter les aides fiscales des collectivités à 2020, et d'offrir à celles qui le souhaitent la possibilité de les prolonger en 2021.