Nous sommes tous d'accord pour reconnaître qu'il y aura bientôt un mur de dettes privées, comme il y a déjà un mur de dettes publiques. Il est donc aussi important politiquement de prévoir un plan de relance – qui viendra tôt ou tard – qu'un plan de restructuration de nos finances publiques. Mais, à travers ces mesures, il faut aussi permettre aux PME ou aux TPE de se désendetter. Cela doit se faire à l'échelon régional, puisque les régions sont compétentes sur le plan économique et qu'elles possèdent déjà certains outils.
Reste qu'on ne peut diffuser de manière aléatoire n'importe quelle aide dans les régions : celles-ci doivent être aidées par un fonds national, qui soutiendra leurs initiatives et leur permettra de prendre la main comme elles le font déjà au titre du deuxième volet du fonds de solidarité. Il faut instaurer une continuité, qui permettra de passer d'un soutien – ou d'une aide à la survie des entreprises – à la construction d'une relance. L'endettement excessif compromet nécessairement l'avenir d'une structure entrepreneuriale. On ne peut donc laisser les choses en l'état.