J'ai déposé trois amendements pour soutenir ces 1 000 distributeurs de presse. J'en appelle au sens des responsabilités du syndicat général du livre et de la communication écrite CGT, qui bloque toute distribution.
Monsieur le ministre de l'action et des comptes publics, sachez que 20 % de la presse people se vend sur les rives de la Méditerranée durant l'été. Il est indigne que l'aide de Presstalis ne soit pas au moins conditionnée à l'obligation de renflouer la trésorerie des distributeurs, en reprenant les invendus. Nous sommes en 2020, Presstalis n'est pas obligé de reprendre le papier, mais devrait se procurer la liste des invendus et créditer les comptes de ces prestataires qui n'ont rien demandé, qui viennent de vivre la crise du covid-19 et qui subissent une grève de ses employés. L'absence de reprise des invendus plombe leur trésorerie et la situation est d'autant plus inextricable que la presse n'est pas distribuée. C'est inadmissible !