Il s'agit de nouveau d'un amendement proposé par François Pupponi. La crise sanitaire pénalise fortement les 11 % de Français qui perçoivent les minima sociaux ou qui ont de petits salaires. Ces familles subissent des surcoûts, liés par exemple à la fermeture des cantines, et se trouvent confrontées à une augmentation importante de leurs charges alors même qu'elles connaissent souvent des baisses de revenus. Du reste, c'est aussi le cas des petits commerçants dont l'activité a été interrompue. L'amendement vise à majorer de 200 millions d'euros les crédits de paiement et les autorisations d'engagement de l'action 01 du programme 109 – moyennant la diminution à due concurrence des crédits de l'action 04 du programme 135, même si nous souhaitons évidemment que le Gouvernement lève le gage.