Je profite de l'examen de ces amendements très intéressants pour appeler votre attention sur la question des mandataires financiers des orchestres, l'amendement que j'avais déposé sur ce sujet ayant été jugé irrecevable.
Ceux-ci ont fait part de leur désarroi face aux annulations en cascade des spectacles et des concerts qui auraient dû avoir lieu à l'occasion des fêtes locales, dans le Midi mais aussi ailleurs – citons la Bretagne, pour faire plaisir à M. Le Fur. Ces orchestres, qui sont un pilier des fêtes traditionnelles et populaires de nos villes et villages, sont en grande difficulté au point qu'ils craignent à terme de disparaître. En effet, ils ne sont pas constitués en sociétés mais sont directement salariés par les associations ou les collectivités qui les emploient. À ce titre, ils n'ont pas pu bénéficier du chômage partiel, d'où leurs difficultés actuelles. Il est important de les soutenir pour que les territoires puissent bénéficier encore longtemps des talents musicaux qui font la richesse de notre pays.