Cet amendement que vous avez déposé, madame la présidente, vise à élargir le spectre des plans sectoriels – aujourd'hui réservés à l'automobile et à l'aéronautique – aux industries créatives. Un fonds « Industries créatives » serait ainsi dédié au renforcement du haut de bilan des ETI, des PME et des sous-traitants de la mode et du luxe.
Pour compenser la chute de leurs recettes de taxe fiscale affectée, cet amendement prévoit également d'attribuer une dotation budgétaire exceptionnelle à deux comités professionnels de développement économique – le DEFI, comité de développement et de promotion de l'habillement, et Francéclat – associés au comité stratégique de filière mode et luxe, pour leur permettre de déployer des actions collectives conformément à leurs contrats d'objectifs et de performance.
Pour rappel, les industries créatives comprennent les industries de l'ameublement, des arts de la table, de la bijouterie-joaillerie, du cuir, de la mode, de l'habillement et de l'horlogerie. Elles représentent 135 000 emplois dans 20 000 entreprises.