Il vise à soutenir la filière nautique. Après deux mois d'arrêt, les 5 500 entreprises de cette filière abordent la prochaine saison dans une situation très fragile. Si une reprise en demi-teinte s'amorce, un risque fort pèse sur ces sociétés dont l'activité est à la fois fortement saisonnière et fortement dépendante du tourisme et de l'export – 75 % de la production française de bateaux est exportée.
Aussi, face à la récession annoncée des marchés européens, notamment de la zone méditerranéenne, et de l'Amérique du Nord, il est nécessaire de créer un fonds de soutien pour sauvegarder les 45 000 emplois de cette filière, dont les grands chantiers permettent à la France de se hisser parmi les meilleurs au monde et de disposer d'un tissu de PME aux savoir-faire uniques. La vitalité et l'économie de nombreux territoires, notamment littoraux – comme mon département de Vendée – , en dépendent fortement.
Il s'agirait donc d'un soutien financier relativement limité – 0,3 % du chiffre d'affaires de la filière – dont le bénéfice serait assurément capital pour les entreprises. Enfin, Mme Patricia Lemoine vient d'expliquer comment ce fonds serait financé.