Nous avons bien compris que M. Mickaël Nogal défendait la filière aéronautique, en particulier à Toulouse. Il a rappelé la place majeure occupée par la société Airbus et le rôle déterminant des sous-traitants : ils emploient de nombreux salariés et connaissent d'importantes difficultés. Le ministre de l'économie et des finances, le secrétaire d'État chargé des transports et le Premier ministre en sont bien conscients.
Il est vrai que cet amendement d'appel, car il évoque des montants qui ne sont pas ceux d'un amendement budgétaire, rappelle les annonces d'un soutien considérable à la filière aéronautique faites par le Président de la République et par le ministre de l'économie et des finances. Le Gouvernement a d'ailleurs demandé à la société de revoir une partie de son plan.
Cet amendement a vocation à être retiré, si M. le député y consent. Qu'il sache que sa voix a été entendue dans l'entourage du Premier ministre et que je relaierai moi-même ses propos, comme ceux de ses collègues de Haute-Garonne, légitimement inquiets pour la filière aéronautique de ce département.