C'est un amendement d'appel – vous avez vu les montants en jeu – mais important, parce qu'il veut vous alerter sur la situation très difficile de la Polynésie française, dont la principale activité est le tourisme.
Lors de l'examen du PLFR 2, nous avons prévu un renforcement exceptionnel des participations financières de l'État de 20 milliards d'euros, afin de venir en aide aux entreprises stratégiques nationales. L'idée défendue ici – qui est peut-être à creuser dans le cadre du prochain PLFR – est d'en réserver une part pour les entreprises d'intérêt stratégique en outre-mer,
Ces entreprises sont actuellement en grande difficulté. Nos compagnies aériennes, par exemple, vont certes bénéficier d'un prêt garanti par l'État – PGE – classique, mais nous ne bénéficions pas des dispositifs nationaux, notamment sur l'aide au chômage partiel.
Il s'agit ici de reconnaître le caractère stratégique de ces entreprises qui tiennent tout un pan de nos industries, notamment les activités touristiques.