Dans sa dystopie Fahrenheit 451, Ray Bradbury écrivait : « Si vous ne voulez pas qu'un homme se rende malheureux avec la politique, n'allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. » Il raconte l'évolution vers une dictature de la pensée unique, où la pensée est évacuée, où les livres sont brûlés en place publique.
Dans notre démocratie, le Sénat est essentiel – contrairement à ce que vient de dire mon collègue Lachaud – parce qu'il propose un point de vue politique différent, sage, …