Comment se fait-il que, dans notre pays, des entreprises, des salariés travaillent pour rembourser des emprunts au taux usuraire de 12 % ? Que le groupe Peugeot profite des troubles actuels pour faire venir dans le Nord, à Hordain, des centaines de travailleurs polonais et espagnols ? Demain, ce sont peut-être les Français qui devront aller travailler en masse à 1 000 kilomètres de chez eux.
Ce n'est pas de ce monde que nous voulons pour nos enfants. Nous ne sommes pas des pions, délocalisables en fonction de l'activité des diverses entreprises d'un groupe à l'échelle de l'Union européenne.