Le fait que la crise que nous avons traversée soit conjoncturelle explique largement la progression du déficit nominal et conjoncturel. Pour ce qui concerne le déficit structurel, nous vous demandons depuis trois ou quatre ans de prendre des mesures pour contenir la dépense publique. Il ne s'agit pas d'augmenter les impôts, ce à quoi nous sommes farouchement opposés, mais de mieux utiliser l'argent public collecté auprès des Français, les gens de la majorité l'entendront sûrement. C'est cela, une réforme structurelle.
Quant au mode de calcul du déficit structurel, les résultats dépendent de plusieurs hypothèses, dont la croissance potentielle, c'est vrai. Il demeure que cette méthode n'est ni contestée ni remise en question, aussi est-il inutile d'en faire le procès.