Ce débat à l'article liminaire est devenu un grand classique auquel tous ceux qui signent ou cosignent des amendements ont l'habitude de se livrer, en particulier Mme Dalloz. C'est une bonne chose. Il peut sembler abscons mais, à y regarder de plus près, il ne l'est pas tant que cela. En tout cas, il met en lumière la notion de déficit réel, au-delà de la conjoncture. Je relèverai à nouveau, à cet égard, que nous avons abordé cette crise dans une situation de faiblesse par rapport à d'autres pays parce que nous n'avons pas profité du climat économique plus favorable qui régnait en France et en Europe – plus largement, dans le monde – , pour restructurer nos finances publiques, ne serait-ce qu'en partie puisqu'en la matière, de telles mesures ne portent leurs fruits que sur le long terme. Cette faiblesse relative pourrait expliquer que nous sortions plus lentement de la crise.